Président du Département des Alpes-Maritimes
Président de la Communauté de Communes Alpes d'Azur
07/07/2021
Redevable et libre

Redevable et libre

A l'aube de ce nouveau mandat de président du Département, un double sentiment m'habite : je me sens, tout à la fois, très redevable et très libre.
Cela peut paraître contradictoire. En apparence seulement.

Je suis, d’abord, redevable aux électeurs qui, avec Anne Sattonnet, m’ont largement élu dans le canton de Vence. Votre confiance nous a, tous les deux, profondément touchés. J’ai la faiblesse d’y percevoir la reconnaissance d’une proximité et d’un profond attachement aux habitants de ce territoire, qui ont toujours guidé mon action politique.

Je suis, ensuite, redevable à tous ceux qui m’ont construit.

Tous mes prédécesseurs qui, chacun à leur manière, ont fait avancer les Alpes-Maritimes et ont fait du bien à leurs habitants.

A commencer par mon père, bien sûr, qui m’a inculqué l’amour de ce territoire et la volonté de le servir. Charles Ginésy m’a enseigné l’action publique et ce qu’elle implique d’engagement, de dévouement, d’humanité, d’amour des gens, de sacrifices personnels souvent.

Parmi d’autres, je sais aussi ce que je dois à Eric Ciotti. Il m’a fait confiance en 2017. Il m’a surtout transmis un Département en état de marche, qu’il a su adapter à son temps et rendre efficace au profit des Maralpins.

Sa gestion rigoureuse et prévoyante par temps calme nous a bien aidés lorsqu’il a fallu répondre, dans l’urgence, au tonnerre de la tempête Alex.

Je garde, au fond de mon cœur, une place privilégiée pour tous ceux qui ont accompagné et fortifié mon parcours. Ils ont contribué à me rendre, aujourd’hui, totalement libre. Les chicayas politiciens n’ont jamais été mon fort. Ils me passionnent à présent moins que jamais.

Ma motivation, c’est ce territoire qui coule dans mes veines. Il est tout pour moi. Il n’est pas un village où je passe sans reconnaître plusieurs visages amis.

Cette terre de mon enfance et de toute ma vie, je vais donc continuer à la labourer et à la servir de toutes mes forces.

Le Département est déjà la collectivité de la proximité, de l’efficacité de la réactivité. J’entends en faire, demain, celle de l’anticipation et de l’excellence. C’est la raison qui m’incite à lancer un think tank, un laboratoire d’idées pour réfléchir, collectivement, à l’avenir de ce pays de Cocagne dont l’attrait nous dépasse et nous oblige.

Il n’est pas de plus puissant moteur que l’amour de ce territoire pour fédérer les bonnes volontés et lui dessiner le meilleur des avenirs.

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