Ce à quoi je crois

L'engagement politique se fonde sur des valeurs.
Elles doivent toujours rester lisibles, par-delà le pragmatisme imposé par la conduite des affaires publiques.
Les convictions qui balisent mon parcours sont identifiables.
Elles se résument, au fond, à quelques idées claires.

Je suis, d’abord, un homme de droite.

Amoureux de la France. De son patrimoine. De son histoire.

Je la vis comme une évidence charnelle.

La Nation n’est pas pour moi un gros mot.

Elle embrasse, dans un même élan, l’ordre et le mérite républicain.

L’autorité et la bienveillance ne sont pas antinomiques.

Je crois à une France des droits et des devoirs.

Une France humaniste sans céder à la chienlit.

Je suis, ensuite, un libéral.

Par mon parcours familial, je suis attaché à la liberté d’entreprise.

Mes parents et grands-parents m’ont transmis l’envie d’avancer, de tenter ; quitte à rater et à remettre l’ouvrage sur le métier.

Il faut desserrer les carcans, encourager l’initiative, mettre le pied à l’étrier. Cela n’exclut évidemment pas une protection sociale de qualité.

Depuis l’enfance, je suis aussi un amoureux de la nature.

Sa fréquentation assidue, dans un bonheur sans cesse renouvelé, a fortifié ma conviction : protégeons-la, sans la congeler. Notre environnement ne vaut qu’au profit des hommes. Nous sommes capables de préserver notre patrimoine naturel, de le valoriser et même d’en retirer des bénéfices économiques par le biais d’un écotourisme maîtrisé.

Je crois, enfin, au progrès. Non comme une panacée mais comme un cheminement raisonné au service du bien-vivre et du bien-vieillir.

On voit, par exemple, tout ce que peuvent apporter les applications du numérique en faveur de la recherche médicale, du soin, du maintien à domicile des personnes âgées...

Ce progrès-là est également une source d’équité territoriale, qui redonne de l’oxygène à des zones longtemps tenues à l’écart de la croissance.

Je crois, en résumé, à une France de son temps.

Une France qui regarde son passé sans mépris et son avenir sans crainte. Une France qui ne redoute pas d’affirmer son autorité, tout en sachant faire preuve de compassion.

Une France forte et humaniste. Qui offre à chacun l’opportunité de se réaliser, dans le respect d’un creuset commun.