Tempête ALEX : Charles Ange Ginesy demande des engagements financiers supplémentaires au Président de la République
Lors d'une visioconférence tenue par le Président de la République en présence des représentants des collectivités des Alpes-Maritimes touchées par la Tempête ALEX, Charles Ange GINESY, Président du Conseil départemental des Alpes-Maritimes, a salué les annonces de soutien financier tout en appelant l'Etat à plus de souplesse afin d'alléger les procédures pour les Vallées sinistrées des Alpes-Maritimes.
Charles Ange GINESY : « Il était temps ! 8 mois après le passage dévastateur de la tempête Alex dans les vallées des Alpes-Maritimes, nous étions toujours dans l’attente que les promesses du Président de la République soient tenues ! Depuis Octobre, le Conseil départemental a assumé seul les aides financières directes aux sinistrés pour 1600 familles et 460 entreprises et les lourds travaux d’urgence et de reconstruction engagées avec un emprunt de 200 millions d’euros contracté pour ce faire. L’efficacité et l’engagement du Département et ses satellites dès la 1ere heure sur toutes les vallées sinistrées, en Roya, en Vésubie, en Tinée, dans le Moyen-Var et l’Estéron ont été totales mais nous étions dans l’attente de cette Solidarité Nationale qu’avait promise le Président de la République lors de son déplacement à Tende, Breil sur Roya et Saint Martin Vésubie. Avec Eric CIOTTI, nous réclamions depuis des mois des assurances concernant les engagements de l’Etat ».
Le Président du Département a remercié le Chef de l’Etat « pour son engagement sur la Dotation du Fonds de Solidarité à hauteur de 143 millions d’euros. Ce montant reste néanmoins largement insuffisant face à l’ampleur des dégâts ». Charles Ange Ginésy a toutefois dénoncé des procédures administratives et réglementaires qui pénalisent des populations et des territoires sinistrés.
Charles Ange GINESY : « J’ai appelé l’attention du Président de la République sur des points durs qui restent bloquant pour toutes les populations touchées. A événement exceptionnel nous aurions dû bénéficier de procédures réglementaires exceptionnelles. Force est de constater que la lourdeur administrative reprend le dessus. Ne serait-ce que pour engager les travaux de protection des cœurs de villages contre les inondations - à Saint Martin Vésubie, Roquebillière, Fontan et Tende – les moyens financiers sont mobilisées, les marchés publics sont aboutis, les entreprises sont prêtes à démarrer mais les autorisations ne nous sont pas accordées par l’Etat.
Dans la Roya, les situations délicates de la liaison transfrontalière par l’ancienne route du col de Tende et de l’autorisation de l’accès aux hôtels de Castérino, dans la vallée des Merveilles, ne sont toujours pas réglées.
Enfin, 8 mois après la catastrophe, une grande majorité des 400 propriétaires sinistrés ne sont toujours pas avisés quant au devenir de leur bien. Ils attendent des réponses, pour savoir s’ils doivent abandonner leurs habitations ou envisager leur maintien avec des mesures de protections.
Sur ces 3 sujets, j’ai demandé au Président de la République de donner des directives claires à son Administration pour que les populations puissent être le plus rapidement rassurées et protégées. »