Un soutien fort aux agriculteurs des Alpes-Maritimes
Mme Michèle Tabarot attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants, sur la reconnaissance officielle de la Nation envers les résistants. À l'approche du soixante-dixième anniversaire du débarquement, nombreux sont ceux qui espèrent obtenir une haute distinction nationale pour leur contribution à la libération de la France, notamment parmi les plus jeunes résistants. Aussi, elle souhaiterait savoir si le Gouvernement envisage un contingent particulier pour saluer l'engagement et le courage de ces valeureux combattants.
Pour ouvrir la session, le Président de la Chambre d’Agriculture, Michel Dessus a rappelé l’action « qui a été mise en œuvre, avec des résultats positifs malgré une conjoncture économique pourtant difficile. Depuis quelques années, les collectivités territoriales nous sollicitent et notre mission n’est plus de fournir une mission d’accompagnement, mais d’organisation des réseaux de vente. »
Le parlementaire et 1er Vice Président du Conseil Général à quant à lui tenu à remercier Michel Dessus pour l’invitation. Il a souhaité être présent pour apporter tout son soutien aux agriculteurs du département. Il a déclaré que « le Conseil Général des Alpes-Maritimes est et reste mobilisé pour l’agriculture qui est une réalité de territoire que nous voulons plus que jamais aider avec une profession qui est malmenée sur le plan national. Le Conseil Général est déterminant dans le soutien aux aides d’exploitation et au financement des outils agricoles ».
Alors que le Gouvernement envisage la suppression du Conseil Général en 2021, Charles Ange Ginesy s’inquiète de cette disparition qui est synonyme de perte de territorialité et de proximité et se demande « qui va être en mesure d’aider les agriculteurs et les éleveurs ? La région ? Avec des décisions prises depuis Marseille pour notre agriculture, différente du Var et des Bouches-du-Rhône ? »
Sur la question du loup, Charles Ange Ginesy a rappelé qu’il faut se mobiliser non pas pour revendiquer l’éradication de l’animal sauvage, mais pour maitriser et réguler sa présence sur le territoire national. C’est dans cette optique qu’il avait interrogé Ségolène Royal, lors des Questions au Gouvernement en Juillet dernier. Malgré quelques avancés, le parlementaire a annoncé qu’il ne « baissera pas les bras et qu’il continuera à demander au Gouvernement de redéfinir au niveau Européen avec l’Espagne et l’Italie la Convention de Berne et la directive Habitats ».
Enfin, en ce qui concerne l’Abattoir de Puget-Théniers, Charles Ange Ginesy a rappelé que le Conseil Général est pleinement mobilisé pour soutenir cet outil tout en saluant le travail qui a été fait par la Chambre d’Agriculture et les Syndicats Ovins.