Péone – Renaissance de la confrérie de l'ordre des Agnocous
Dans le cadre du festin de la Saint-Vincent péonienne, la municipalité, sous le dynamisme de son député-maire Charles Ange Ginésy et le comité des fêtes, présidé par Yann Lucarini ont fait revivre la confrérie de l'ordre des Agnocous, créée en 1972 par Charles Ginésy. Un moment fort du festin de Péone.
C’est au son des fifres et tambours que les six frères de la confrérie de l’ordre des Agnocous ressuscitée, suivant le Grand Maître, Charles Ange Ginésy, se sont approchés, en procession, du chaudron, chauffé au feu de bois, où de l’eau avait été mise à bouillir.
1er coup de corne champêtre, et les six frères tirent leur révérence au chaudron séculaire. 2ème coup de corne, les frères se positionnent devant une table de bois, et, chacun leur tour, étalent un peu de pâte sur une assiette, s’approchent du chaudron, coupent les agnocous à l’ancienne, avec une fourchette. « Eïo sies deï nouostres » (maintenant, tu es des nôtres, ndlr), déclare à chaque fois le Grand Maître, au fur et à mesure que les frères défilent. Toujours dans la tradition, Claude Salicis a été intronisé, à genoux, à l’aide d’une louche en bois.
Une manifestation qui fait revivre l’ordre des Agnocous, créé en 1972 par Charles Ginésy, puis tombée dans l’oubli. Un cérémonial qui a attiré de très nombreux Péoniens et qui a été clôturé par le 1er adjoint à la mairie, Guy Ammirati, qui a entonné la chanson de Péone, un hymne repris en chœur par tous.
Ensuite, place au repas des Agnocous, sous le chapiteau, où pas moins de 500 personnes ont pris place pour déguster ces pâtes faites de farine de blé, de truffes, de pommes de terre et de fromage, le tout arrosé d’une bonne sauce à l’ail.