Le Député Charles Ange Ginésy s'interroge sur le stockage des déchets radioactifs
Mercredi 3 Février en commission du Développement Durable à l'Assemblée nationale, le Député-maire de Péone-Valberg, Charles Ange Ginésy, a attiré l'attention du Président et du directeur général de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) sur la question du stockage des déchets radioactifs.
C’est lors de l’audition de Christophe Bouillon, président du Conseil d’administration et de Pierre-Marie Abadie, directeur général de l’ANDRA que le Député des Alpes-Maritimes, Charles Ange Ginésy s’est interrogé sur le lien qui est fait entre la réversibilité et la sûreté du stockage des déchets radioactifs.
Depuis plusieurs décennies maintenant, la France, comme de nombreux autres pays, a opté pour le stockage comme solution de gestion définitive des déchets radioactifs qu'elle produit. Ces centres de stockage sont conçus, étudiés et imaginés pour être fermés et rester sûrs de manière passive, c'est-à-dire, sans nécessiter l’intervention de l’homme.
Pour le parlementaire « le principe même de la réversibilité est de permettre aux générations futures de revenir sur des décisions prises aujourd’hui sur le stockage de ces déchets. Il semble nécessaire de garder à l’esprit que ce qui est réversible ou non dépend de la possibilité que l’on a, à accéder sans risque aux déchets radioactifs. C’est pourquoi il y a une vraie interrogation à se poser pour assurer cette sécurité et pour garder la mémoire de la dangerosité du lieu sur des milliers d’années ».
Enfin, Charles Ange Ginésy s’est également interrogé sur la question du financement et notamment sur le lien qui peut exister entre la réversibilité et le coût d’une décision future.