Arrivée de la fibre optique – Alpes d'Azur et Sictiam déclenchent des ateliers de réflexion pour l'avenir du territoire
La communauté de communes Alpes d'Azur et le Sictiam, en charge du développement du numérique dans le département, ont initié un Open Lab, présidé par Charles Ange Ginésy, qui s'est déroulé sous forme d'ateliers de réflexion autour des applications possibles du très haut débit internet qui doit arriver, au plus tard en 2021 dans les villages les plus reculés du territoire.
Président d’Alpes d’Azur et du Sictiam, Charles Ange Ginésy a rappelé la participation de la communauté de communes dans l’aménagement départemental « à hauteur de 1,6 millions d’euros sur les 88 millions d’euros engagés, en tout 12 000 prises sont concernées pour Alpes d’Azur, dont 1 300 en habitat isolé, la fibre est donc un grand chantier, mais que se passera-t-il après ? Comment imaginer notre avenir connecté ? Que faire avec ces autoroutes de l’information et de la communication ? Comment faire pour que les entreprises du territoire participent à ce changement ? »
Des questions qui ont lancé cette réunion rassemblant maires, responsables de services territoriaux, agriculteurs, entrepreneurs, représentants de la chambre de commerce et d’industrie du 06, chambre des métiers et de l’artisanat des Alpes-Maritimes. L’arrivée de la fibre représente en effet une opportunité de développement économique pour Alpes d’Azur.
« Nous voulons associer tous les acteurs du territoire pour que cette stratégie corresponde au mieux aux attentes des collectivités, des entreprises et des citoyens », a expliqué Charles Ange Ginésy, tout en rappelant que la communauté de communes s’était déjà lancée dans le numérique dans ses projets : charte du développement durable, programme Leader, Espace Valléen, dématérialisation de la chaine comptable, création du portail famille pour les scolaires, leurs parents et le corps enseignant, l’investissement dans le numérique dans les écoles dans le cadre du contrat de ruralité avec l’Etat et le Département, dans le domaine de la santé, du développement durable…
« Nous avons aujourd’hui l’opportunité de nous projeter à 5 ans en avant pour penser notre territoire numérique de demain, a déclaré le président, alors quels besoins restent aujourd’hui sans réponse et pour lesquels le numérique nous permettrait de prendre un temps d’avance ? »
Une restitution des réflexions de chacun, issue des ateliers proposés ce même jour, devrait être fournie par le Sictiam prochainement afin de révéler les attentes des uns et des autres.