Loup – Rencontre avec la FNSEA et les éleveurs ovins
A l'initiative d'une délégation de la FNSEA, le député Charles Ange Ginésy a participé à une rencontre avec les éleveurs et bergers au col de la Couillole sur la question du loup en présence de Jean-Pierre Royannez, responsable politique du dossier « Prédateurs » à la FNSEA et de Michel Dessus, président de la chambre d'agriculture des Alpes-Maritimes.
C’est au col de la Couillole que les éleveurs locaux étaient réunis pour discuter avec la délégation de la FNSEA de la question du loup et mettre en lumière la détresse des bergers dont le métier est menacé par le grand prédateur.
Tour à tour, Bruno Gabelier, Jean-Pierre Royannez et Michel Dessus ont expliqué leurs démarches au niveau national pour avancer sur le sujet. « Nous nous heurtons à un mur, mais les choses avancent, pas assez vite pour vous, nous l’avons compris, mais nous faisons tout ce que nous pouvons ». Devant la colère grandissante des bergers des départements touchés (le 04, le 83 et le 06, ndlr), les responsables syndicaux et représentants de la profession ont tenu à rappeler leur soutien aux éleveurs dans la détresse. « Nos troupeaux font partie de notre famille, ce sont comme nos enfants, les subventions et aides d’Etat ne pallient pas nos pertes », ont expliqué tour à tour les éleveurs.
Une détresse bien entendue et comprise par tous, notamment Charles Ange Ginésy, très attaché à la défense du pastoralisme. « Ne considérez pas que ma présence ici est celle d’un politique qui ne fait rien », a-t-il expliqué en rappelant toutes les actions qu’il a menées depuis de nombreuses années auprès des agriculteurs et éleveurs. Le député a rappelé ses nombreuses demandes pour pouvoir repousser le loup loin des troupeaux et notamment via sa proposition de loi tout en faisant part des difficultés administratives dans la mise en place des mesures décidées par l’Etat. Conscient du problème que représente la prédation du loup, « je continue de travailler et d’œuvrer pour combattre la convention de Berne et la directive habitat, et vous savez que le conseil général, bien que ce ne soit pas dans ses prérogatives, vous soutient ».
Abordant sa proposition de loi sur le tir du loup, Charles Ange Ginésy a expliqué sa volonté de faire bouger les choses pour que « nos dirigeants prennent conscience de l’urgence du problème ».
Des esprits échaudés, des éleveurs en détresse, un avenir professionnel qui disparaît peu à peu, tous les responsables ont affirmé faire leur maximum pour venir en aide aux bergers.