Réaction de Charles Ange Ginésy suite au décès de Georges Roux
J’ai appris avec une profonde tristesse le décès de Georges Roux, à l’âge de 86 ans. C’était un homme d’une immense gentillesse et d’une grande humanité, issu d’une famille pour laquelle j’ai un profond respect.
L’altruisme qui l’habitait s’est manifesté dans son choix de devenir médecin. Sa volonté d’aider les autres, de mettre le pied à l’étrier aux moins favorisés, s’est aussi traduite par un engagement politique aussi pugnace que discret. Que ce soit à la mairie d’Antibes ou comme Conseiller général, de 1998 à 2015, il n’a eu de cesse d’œuvrer en faveur de l’égalité des chances.
Vice-président en charge de l’éducation au Département, il a beaucoup apporté au territoire antibois et maralpin.
Il se montrait efficace dans tous les dossiers dont il s’emparait. Sa parole était toujours claire, percutante, chargée de sensibilité. Elle portait. Georges Roux possédait l’autorité naturelle de ceux qui n’ont pas besoin d’en rajouter pour convaincre.
Médecin biologiste, à la tête d’un laboratoire d’une douzaine de personnes à Antibes, il était en particulier passionné par l’apprentissage multimédia.
Il fut ainsi un pionnier, au plan national, du développement numérique dans les collèges. Il avait une grande fierté : l’attribution de tablettes numériques aux élèves non-voyants et mal-voyants.
Il aimait partager son intérêt pour l’enseignement et la transmission. J’ai eu maintes fois plaisir à évoquer avec lui les défis de l’éducation et du numérique. Des échanges toujours palpitants que je garderai précieusement en mémoire.
À Dany son épouse, à ses enfants Jérôme et Isabelle, à ses cinq petits-enfants et à toutes les personnes affectées par ce deuil, je présente mes condoléances les plus sincères et les plus émues.