Président du Département des Alpes-Maritimes
Président de la Communauté de Communes Alpes d'Azur
09/04/2013
Charles Ange Ginésy s'inquiète du camouflage de l'affaire Cahuzac !

Charles Ange Ginésy s'inquiète du camouflage de l'affaire Cahuzac !

Charles-Ange GINESY s'inquiète de la démagogie ambiante consistant à faire publier aux ministres et élus de la République leurs déclarations de patrimoine. Il indique ne pas vouloir participer à l'élaboration d'un écran de fumée pour camoufer les conséquences de l'affaire Cahuzac.

 

Il exige aujourd’hui de regarder derrière cet écran de fumée de la mystification socialiste et de poser la seule question qui vaille : le mensonge d’un ministre a-t-il été couvert par les services de l’Etat ? Si c’est le cas, des mesures exceptionnelles devront être prises et la responsabilité de François Hollande, de Jean-Marc Ayrault, de Pierre Moscovici et de l’ensemble du gouvernement sera engagée. Il s’agirait là d’une affaire d’Etat. 

 

Le député de la 2e circonscription des Alpes-Maritimes rappelle qu’il existe pour chaque parlementaire une obligation de transparence. Ainsi, au début et à la fin de chaque mandat, il doit remplir une déclaration de patrimoine qu’il transmet à la Commission pour la transparence financière de la vie politique. 

 

De plus, le statut de l’élu est aujourd’hui très réglementé puisqu’il existe de nombreuses incompatibilités entre la fonction d’élu de la République et de direction d’organismes dépendants de la puissance publique ou dans des sociétés privées bénéficiant d'avantages accordés par l'Etat. Il indique également qu'il existe dorénavant un déontologue à l'Assemblée Nationale, chargé de prévenir les conflits d'intérêts entre mandat de député et activités privées.
 

Charles-Ange GINESY souligne néanmoins que même si la déclaration de patrimoine de M. Cahuzac avait été publique, l’affaire aurait quand même éclatée puisque de telles mesures de déclarations n’empêchent en rien le mensonge. Il rappelle que la décision de nommer un ministre incombe seule au Président de la République et au Premier Ministre, étant un honneur mais aussi une responsabilité, et qu’ils doivent donc assumer leurs choix. Il se dit convaincu que sous les gouvernements précédents c’est bien l’ensemble des Ministres qui auraient démissionnés. « Ce ne sont pas les trois mesures annoncées par le Président de la République dans une très courte allocution qui vont changer les choses » affirme-t-il. « Il faut donner des réponses concrètes aux exigences légitimes des Français par l’instauration de barrières plus étanches entre ce qui est légal et ce qui ne l’est pas. Si une telle loi était présentée devant le Parlement, je la voterais sans retenue et présenterais si la loi l’exige mon patrimoine à mes électeurs.» Il conclut « en attendant, je ne veux pas participer à cette mystification populiste et démagogique qui consiste à toujours montrer plus sans régler les problèmes à la base et qui peuvent même porter atteinte à la vie personnelle des familles des élus». 

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