Président du Département des Alpes-Maritimes
Président de la Communauté de Communes Alpes d'Azur
26/08/2016

Le Département s'engage pour la sécurité des collèges

Le Président du Département des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti a présenté aux côtés du 1er Vice-président Charles-Ange Ginésy les mesures de sécurisation mises en place dans les collèges du département.

Jamais la menace terroriste n’a été aussi forte dans notre pays. 


Dans ce contexte, et alors que le « niveau alerte attentat » a été étendu au département des Alpes-Maritimes depuis le 15 juillet, la vigilance doit être maximale sur l’ensemble des sites susceptibles de constituer une cible pour les terroristes, et notamment les établissements scolaires. 
À quelques jours de la rentrée, et pour répondre aux inquiétudes légitimes de nombreux parents d’élèves et enseignants, le Département, en charge des collèges des Alpes-Maritimes, a souhaité mettre en œuvre un plan spécifique pour renforcer la sécurité des élèves et des personnels dans et aux abords des collèges. 

De nombreuses mesures avaient déjà été prises ces dernières années. La sécurisation des collèges est depuis longtemps une priorité du Département des Alpes-Maritimes, symbolisée par le développement de la vidéo-protection – 528 caméras équipent aujourd’hui 70 collèges du département - ou encore la mise en place de 15 équipes de médiation scolaire, qui sécurisent les abords de 40 collèges. 
Il est apparu cependant indispensable de renforcer ce dispositif, par l’installation de nouveaux équipements et la mobilisation de moyens humains supplémentaires.

Les dispositifs d'alarme et d'alerte

Les dispositifs d'alarme et d'alerte

Conformément à la circulaire ministérielle du 29 juillet 2016, une alarme « attentat » différenciée de celle du Système de Sécurité Incendie sera mise en place.

Il sera également préparé en lien avec les forces de sécurité, l’équipement dans les établissements d’un bouton « d’alerte attentat » permettant de prévenir immédiatement les services de police et de gendarmerie, via un message préenregistré. 
Par ailleurs,  un accompagnement est prévu des enseignants et des élèves dans l’organisation d’exercices en cas d’alerte.L’organisation et la mise en oeuvre des exercices de gestion de crise relève de la responsabilité de l’Éducation nationale. Il sera proposé aux établissements l’aide de nos psychologues ainsi que celle d’un agent technique de sécurité lors de ces exercices.

Un référent sécurité collèges sera nommé au sein du Conseil départemental pour assurer le suivi de ces mesures et pour offrir à tous les acteurs un interlocuteur unique, bien identifié.

 
 
 

Un plan qui renforce aussi la sécurité aux abords des établissements

La sécurité des abords immédiats des collèges ne relèvent pas des compétences du Département, mais essentiellement de celles de l’État. 
À ce titre, Eric Ciotti a saisi le Ministre de l’Intérieur afin qu’il prenne toutes les mesures nécessaires à la sécurisation des abords des établissements, en mobilisant notamment des effectifs de la réserve de la gendarmerie et de la police nationale. Eric Ciotti a également interpelé l’Inspection d’Académie pour que les horaires d’ouverture des collèges soient adaptés à une totale fluidité de l’arrivée des élèves pour éviter tout phénomène d’attroupement devant les établissements à l’ouverture. 

Le Département interviendra en complément à travers plusieurs leviers :

La médiation scolaire

La médiation scolaire

15 équipes de médiation scolaire, sont aujourd’hui mises en place par 5 associations (ADS, ADSEA, La Semeuse, Montjoye et P@JE), sécurisant les abords de 40 collèges du département (dont 3 collèges privés), pour un coût annuel de 1,5 M€.

Les médiateurs interviennent pour sécuriser les abords, entamer le dialogue avec les collégiens, apaiser les tensions par une présence rassurante d’adultes repérables et visibles, alerter et prévenir les conflits. 
La sécurité sera inscrite au premier rang de l’action des médiateurs scolaires, qui deviendront : « agents de sécurité et de médiation ».

Les associations en charges ont été réunies le 19 août au Département pour leur demander de mettre au premier rang des priorités de cette action la thématique de la sécurité.

Une formation de base à la sécurité et une fiche réflexe seront assurées en septembre. 
Nous renforcerons pour le généraliser, dans le courant du 1er trimestre, le dispositif de médiation scolaire-sécurité à une vingtaine d’établissements supplémentaires publics et privé. Nous passerons ainsi de 40 à environ 60 collèges du département couverts par ce dispositif. Des équipes mobiles permettront d’assurer une présence adaptée et souple là où cela sera nécessaire.

 
 
 
La vidéo-protection sur voie publique

La vidéo-protection sur voie publique

528 caméras équipent aujourd’hui 70 collèges du département. 52 collèges sont équipés de caméras à périmètre « voie publique » dont 24 reliés vers un Centre de supervision municipal de vidéo-protection et 10 à l’étude. 

Le dispositif déjà existant de la vidéo-protection sur voie publique sera étendu et le raccordement aux centres de supervision sera assuré quand cela est possible.

 
 
 

Les aides aux communes

Eric Ciotti présentera au vote de l’assemblée du 22 septembre 2016, une évolution du règlement départemental des aides aux collectivités dans le cadre des dispositions relatives à la sécurité des personnes. Au titre de la sécurisation aux abords des collèges, le règlement sera modifié pour apporter une forte aide dans les mois à venir aux communes qui souhaitent renforcer les équipements de sécurité aux abords des collèges (barrières, plots…).

L’accompagnement des chefs d’établissements, des équipes éducatives et des élèves

L’accompagnement des chefs d’établissements, des équipes éducatives et des élèves à l’apprentissage des comportements adaptés à cette menace tant externe que possiblement interne, se fera à travers :

  • Le renforcement des actions de prévention et de détection de la radicalisation déjà engagées en 2016 par le Département, via l’ADRET (à ce jour 1 300 personnels de services sociaux et médico-sociaux ont été formés).
    Les établissements pourront demander la tenue de séminaires ou de séances d’information sur ce sujet.
     
  • La formation aux gestes de sécurité civile et de premiers secours.
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