Réforme territoriale et offices de tourisme : L'ANMSM demande au Premier ministre de tenir ses engagements
Alors que se réunira, mercredi 20 janvier, la Commission Permanente du Conseil National de la Montagne (CNM), le Président de l'Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM), Charles-Ange GINESY interpelle le Premier ministre. Il lui demande de tenir ses engagements pour résoudre la problématique posée par le transfert des offices de tourisme des stations de montagne au niveau intercommunal, prévu par la loi NOTRe.
Lors du Conseil National de la Montagne du 25 septembre 2015, Manuel VALLS, saisi par les élus et les professionnels de la montagne, avait déclaré vouloir « trouver la bonne solution, quitte à modifier ce qui doit être modifié » et avait confié à André VALLINI, Secrétaire d’Etat chargé de la Réforme territoriale, l’organisation d’une concertation technique.
L’ANMSM constate aujourd’hui l’échec de cette concertation. En effet, selon l’interprétation du gouvernement, le cadre actuel de la loi NOTRe ne permettra pas aux communes supports de station de montagne, de conserver, si elles le souhaitent, un office de tourisme communal.
En conséquence, l’ANMSM a adopté une motion, cosignée par trois autres associations d’élus ayant participé à cette concertation (ANEM, ANETT et ANMCT) afin de demander au Premier ministre de modifier la loi pour introduire une exception au principe du transfert de la compétence promotion du tourisme aux intercommunalités.
Charles-Ange GINESY, Président de l’ANMSM estime que « Le Premier ministre doit tenir ses engagements. Les offices de tourisme sont des outils essentiels de promotion pour les stations de montagne. Un transfert au niveau intercommunal pénalisera leur économie. Il est vital qu’une exception soit introduite dans la loi NOTRe pour les stations de montagne. ».
Il rappelle que lors du débat parlementaire, il avait déjà appelé le gouvernement à réviser sa position sur le transfert de la compétence « promotion du tourisme » en privilégiant un transfert optionnel, avec une lettre ouverte cosignée par une cinquantaine de parlementaires de la montagne, de sensibilités politiques différentes.