Président du Département des Alpes-Maritimes
Président de la Communauté de Communes Alpes d'Azur
25/09/2012
Charles-Ange Ginésy réagit face à la prolifération du loup !

Charles-Ange Ginésy réagit face à la prolifération du loup !

Face à la prolifération du loup et à ses multiples attaques sur les troupeaux, Charles-Ange GINESY, Député-Maire de Péone, 1er Vice-Président du Conseil Général des Alpes Maritimes, a décidé d'agir en proposant d'autoriser les tirs d'autodéfense des troupeaux sans condition préalable. Une mesure qui s'accompagne des dispositions nécessaires pour faciliter la possession par les bergers et les éleveurs des armes nécessaire à la défense de leur troupeau.

 

Alors qu’il avait totalement disparu de notre territoire depuis 65 ans, le loup est réapparu depuis 1992 dans nos montagnes. Aujourd’hui, au moins 250 individus sont recensés par les autorités – soit un doublement de la population en 6 ans – et d’autres sources indiquent la présence de 450 loups sur notre territoire. Sa prolifération est telle qu’il ne s’établit non plus seulement dans les Alpes, mais dans tous les massifs montagneux de France.

Face à cette prolifération, la situation des éleveurs extensifs en zone de montagne est devenue intolérable. En 2011, les loups ont tué plus 4 500 moutons, touchant 25% des élevages français. Des élevages touchés également par effets indirects : perte de la valeur génétique, avortements des brebis, etc...

Les dispositifs de protection aujourd’hui préconisés, parcage de nuit, recours au gardiennage par des chiens patous, se révèle inopérants et l’ensemble du dispositif Loup coûte plus de 7 millions d’euros par an aux contribuables Français.

« Il est aujourd’hui évident que les mesures de protection des troupeaux sont inadaptées au contexte actuel de prolifération du loup. Les parcs électrifiés, le recours aux bergers salariés, aux chiens de garde, l’effarouchement et les tirs de prélèvement sont des gouttes d’eau ne permettant pas à nos éleveurs de pratiquer leur métier déjà très difficile sans la présence du prédateur. La question du loup impacte également les installations de jeunes éleveurs et c’est à très moyen terme que toute la filière de l’élevage en montagne sera en grand danger. Au rythme de sa prolifération, le loup n’est plus une espèce menacée en France et il est nuisible à l’activité agricole, économique et paysagère de nos montagnes et territoires ruraux. » explique le député.

Charles-Ange GINESY, Député-Maire de Péone, 1er Vice-Président du Conseil Général des Alpes Maritimes, a décidé d’agir en proposant d’autoriser les tirs d’autodéfense des troupeaux sans condition préalable. Une mesure qui s’accompagne des dispositions nécessaires pour faciliter la possession par les bergers et les éleveurs des armes nécessaire à la défense de leur troupeau.

« Il ne s’agit pas de donner aux éleveurs l’autorisation d’organiser des battues aux loups, mais simplement de leur offrir l’opportunité de défendre leur outil de travail en repoussant l’animal dans des territoires éloignés de l’activité pastorale.»

La Proposition de loi a été déposée auprès des services de l’Assemblée Nationale le Vendredi 21 Septembre 2012. 

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